Elle y représentera l'artiste mexicain, Alfredo Vilchis, maître de l'ex-voto contemporain, ces petites scènes peintes sur des feuilles de métal, que l'on offre à la Vierge de la Guadalupe en échange d'un "miracle" ou pour la remercier d'une prière exaucée. Que nous apprenaient les ex-voto ? Les intérieurs mexicains, les paysages naturels, les villes, les métiers, les troubles politiques et toute la dévotion mexicaine.
Modernisée sous le pinceau d'Alfredo Vilchis, la Vierge officie pour cacher un adultère, pour sauver une prostituée d'un malfrat, pour apaiser la bouche d'un cracheur de feu : "il n'y a pas de petit miracle".

Entré au Louvre en 2011 grâce à Le Clézio dans le cadre de l'exposition "Le musée monde", "le peintre du quartier" est tout à la fois chroniqueur de miracles, intermédiaire divin, sociologue.

En parallèle, les artistes de la galerie organiseront une exposition collective où sera également exposé Alfredo Vilchis.